Connaître et profiter du seuil de qualité sur Google

Le seuil de qualité sur Google

Cet article nous détaille le mécanisme du seuil de qualité sur Google et nous suggère les stratégies les plus efficaces pour l’optimiser.

Un concept à l’exploitation incertaine par les algorithmes de recherche de Google

Bill Slawski, spécialiste du SEO, aujourd’hui décédé, a été le pionnier à parler des index primaires et secondaires de Google et à élaborer le concept de « seuil de qualité ».

Au moyen d’un système de « score », Google peut analyser et classer les pages web plus efficacement et dans un intervalle de temps réduit.

• En deçà d’une certaine "score", la page n’est pas répertoriée.
• Si au contraire, elle surpasse le minimum défini, elle gagne son positionnement sur la requête.

L’existence et le mécanisme de ce seuil de qualité sont d’autant moins bien compris qu’aucune preuve concrète à ce sujet n’est accessible. Le brevet Site Quality Score a été déposé par Google en 2012, mais on ne sait pas si ce paramètre fait partie de ses algorithmes de recherche ni s’il est mesurable. L’apparition d’une métrique de qualité dans la Search Console est jugée « peu probable » par de nombreux professionnels & experts du SEO. Selon eux, une telle possibilité est freinée par le risque d’abus.

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Le fonctionnement complexe s’appuie sur un système de cluster

D’après Koray Tuğberk Gübür, un autre professionnel du SEO, affirme que Google se base sur la thématique pour trier et regrouper les requêtes et les documents dans un « cluster ». Chaque fois qu’une requête d’un cluster est employée, les documents y sont rangés automatiquement.

Il indique que trois critères liés à la requête déterminent l’ordre de rangement des documents de l’index principal au sein d’un cluster spécifique :

1. son objet
2. son sujet
3. son élément central

Selon les catégories de mots (noms, verbes, adjectifs, etc.), le moteur Google établit des seuils de qualité variés pour les formats. L’internaute reçoit la meilleure réponse de Google, qui adapte les résultats du référencement naturel en fonction de la façon dont les requêtes sont formulées. Le seuil de qualité sur Google augmente avec le nombre de contenus similaires regroupés dans un cluster.

« Un seuil de qualité faible, c’est ce qu’implique un petit cluster, Google donne la priorité aux sources qui ont un PageRank important, même si elles ne sont pas spécifiquement adaptées à une requête, mais seulement en rapport avec le sujet global » affirme Koray Tuğberk Gübür.

Cela implique que si aucun contenu expert n’existe pour une requête donnée, le moteur attribuera un Trust (confiance) élevé au premier résultat qu’il affichera. Fabien Raquidel, spécialiste du SEO, affirme que « ce principe est à l’origine du classement en tête de nombreux sites de presse sur une large gamme de requêtes ». Google attribue au site une confiance qui apaise les internautes, car ils répondent au niveau de qualité, réduisant le danger, malgré les défauts des contenus.

On peut imaginer des améliorations en fonction de critères variés

On peut optimiser le positionnement d’un site pour satisfaire le critère de qualité, en considérant à la fois l’intentionnalité et la nature du sujet. Pour les sujets qui ont un impact important sur la vie quotidienne des utilisateurs (santé, finances, épargne, etc.), les critères EAT (expertise, autorité et fiabilité) sont généralement de rigueur, alors que pour les thématiques plus anodines, la popularité peut être plus importante que d’autres critères.

Il y a plusieurs méthodes à exploiter :

• L’examen des points communs entre les sites web des compétiteurs en haut du classement pour une question ou un lot de questions.
• La comparaison des pages de résultats sur un sujet afin de prévoir, grâce à un dispositif d’apprentissage automatique (XGBoost, Random Forest…), les facteurs les plus influents à adopter pour gagner un bon rang sur ledit thème. Dataiku est une plateforme de datascience qui facilite l’automatisation de ce process.

Ces méthodes demeurent tout de même difficiles pour les personnes qui ne bénéficient que de faibles ressources. Les résultats changent également, le seuil de qualité de Google étant lui-même très fluctuant.

Pour terminer ce récapitulatif des recommandations, on peut également mentionner :

• Fournir des contenus riches en détails, même ceux qui ne figurent pas dans les requêtes ou les contenus des autres acteurs du marché.
• Adhérer aux exigences EAT.
• Un texte de qualité doit être structuré, cohérent, informatif, bien rédigé, et utiliser des phrases brèves.
• Indiquer des sources fiables dans le domaine.